La prévôté
LA PRÉVÔTÉ
7 place de l'Eglise
Restigné était une des quinze Prévôtés dépendant autrefois de la Collégiale Saint-Martin de Tours. Le Prévôt, seigneur de la Paroisse, était un grand personnage, gérant les biens de la Collégiale et ayant droit de justice. Le dernier Prévôt de Restigné, Chapt de Rastignac, fut fusillé à Paris pendant la Révolution. Le presbytère est devenu une propriété privée dont la façade en tuffeau remaniée au XVIIe siècle est accompagnée d'une tour d'escalier polygonale en brique et pierre ; près de cet édifice subsiste une tour cylindrique en brique et pierre, qui était utilisée, au temps de la Prévôté, comme prison.
Le manoir de la Platerye
LE MANOIR DE LA PLATERYE
15 route de Tours
Le château était un fief relevant de Saint-Michel sur Loire. C'est une construction de XVIIe siècle située au cœur d'une vaste cour autrefois enfermée dans une enceinte. Le mur percé d'un portail d'entrée, comporte deux pavillons rectangulaires dont l'un était une ancienne chapelle.
Le logis central, qui se développe entre deux pavillons à fronton triangulaire, est percé d'une porte en cintre surmontée d'un fronton courbe. Ce logis a été prolongé au XVIIIe siècle de deux ailes basses, à l'est et à l'ouest. Plus loin, une tour cylindrique était la tour d'angle sud-ouest de protection de l'enceinte du parc.
La chapelle datant du XVIIe siècle (1669), l’idée naissante fut de reconstituer la nef, en s’inspirant de chapelles de France sous le règne de la régence et de Louis XIV. Lors de l’achat de la propriété en 2004, rien n’existait, ni rétable, ni autel, ni mobilier…
La première pièce trouvée fut un rétable du XVIIIe siècle restauré doucement.
La scène centrale est une reproduction sur toile de Louis LE NAIN (1600-1648) , L’adoration des bergers, faite et achetée spécialement pour l'occasion.
Un tabernacle provisoire et restauré également vient soutenir ce rétable; un autre tabernacle XVIIIe siècle viendra le remplacer, après sa restauration. En contrebas de celui-ci, de droite à gauche sont prévus 2 consoles pouvant recevoir 2 statues de 70 cm de hauteur.
L’autel est déjà dessiné et sera réhabilité selon une copie d’un autel versaillais du XVIIe siècle.
Les murs de façade de la nef et les murs latéraux sont réhabilités en fonction des éléments de bas et haut relief et du mobilier trouvés et des lambris du XVIIe et XVIIIe siècle. Les peintures des lambris sont réalisées en peinture à l’ancienne et patine. Certains éléments de boiseries à la feuille d’or, par les soins du propriétaire lui-même. La voûte en lambris sera nettoyée dans son intégralité et protégée d’une cire incolore. Deux lustres en bois doré et bougies de cire viendront finaliser le décor céleste. Les autres murs seront restaurés afin de mettre en valeur la pierre de tuffeau existante sous le ciment actuel à détruire.
Les vitraux sont en cours de devis par un maître verrier d’Indre-et-Loire.
Les sols existants aujourd’hui et certainement maçonnés durant la période de 1935 à 1958, par l’orphelinat d’Auteuil, seront détruits et reconstitués avec les tommettes du XVIIe siècle des greniers du château. Le mobilier (chaises et fauteuils) est en cours de recherche, ainsi que les objets religieux datant de cette époque.
Une table de communion (balustrade) séparant la nef de l’intérieur est en cours de dessin, selon les éléments d’époque.
Le chateau de la Philberdière
LE CHATEAU DE LA PHILBERDIÈRE
En lisière de Lossay se dresse le beau portail en plein cintre du château, encadré de pilastres doriques soutenant un encadrement très classique orné de rosaces. De part et d'autre se trouvent deux pavillons quadrangulaires.
Une belle allée bordée d'arbres conduit au château dont la façade présente au centre une tour polygonale du XVe siècle coiffée au XIXe d'une sorte de dôme.
Tout près subsiste une ancienne tour circulaire (fuye), en pierre, avec des murs de 90 cm d'épaisseur, et plus de 8 m de diamètre intérieur, ainsi qu'une éolienne de type Bollée (fin XIXe).